PRESENTATION

QUI SOMMES-NOUS?


Des frères de l'Ordre des Carmes Déchaux (OCD) de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont-Carmel (Ordre religieux catholique contemplatif et apostolique). La branche masculine de cet Ordre comprend environ 4'000 frères ou prêtres à travers le monde entier et est organisées en provinces (90% des membres de notre Ordre sont prêtres). Notre Province d'Avignon-Aquitaine comprend environ 80 membres répartis en 7 communautés établies en France, Suisse, Canada et Sénégal.

NOTRE MISSION DANS L’ÉGLISE

Transmettre la spiritualité du Carmel : conduire les âmes à l'union au Christ, par la vie d'oraison. Apporter le Christ aux hommes. Former des prêtres Carmes.

MINISTÈRES ET APOSTOLATS

Les apostolats et ministères des frères Carmes couvrent un grand champ d'activité; en voici quelques exemples :
  • enseignement de la vie de prière (de l'oraison) à la lumière des saints du Carmel
  • prédication de retraites auprès des moniales Carmélites
  • animation de retraites spirituelles dans nos différentes maisons
  • formation spirituelle et humaine de nos jeunes postulants, novices et étudiants en théologie
  • visites, partages et enseignements auprès de l'Ordre séculier
  • accompagnement et écoute spirituel
  • divers temps de ressourcements adaptés à tous baptisés : célibataires, professionnels, pères, mères, jeunes, enfants, célibataires professionnels
  • sacrements de la réconciliation, remplacements ponctuels de prêtres en paroisse
  • etc...

LA VOCATION DES CARMES


Saint Elie
Le prophète Saint Elie
Le Carmel est habité par deux cris du prophète Élie, inspirateur de notre genre de vie :
  • "Il est vivant le Seigneur en présence de qui je me tiens !". Le Carmel, c'est faire l'expérience du Dieu vivant, d'une rencontre dans le secret du cœur, dans la prière silencieuse. C'est la dimension contemplative de notre vocation.
  • "Je brûle de zèle pour le Seigneur Dieu des Puissances !". Le Carmel, c'est être dévoré du désir d'amener les autres à la découverte de ce Dieu vivant qui est venu bouleverser notre propre vie. C'est la dimension apostolique de notre vie.
On pourrait dire que la vocation du Carmel, c'est à la fois faire l'expérience de Dieu et conduire les autres à faire cette même expérience.

Que peuvent bien faire les frères carmes tout au long de leur journée ? En les approchant, tu découvriras des êtres de chair et de sang, ni meilleurs ni pires que les autres, qui mangent, boivent, dorment, travaillent, souffrent et rient, comme tout le monde. Comme tout le monde, oui. Et pourtant si différemment ! Car si pour eux tout est pareil, tout cependant se passe autrement : du matin au soir et du soir au matin, Dieu est là tout proche, perçu dans la foi pure, invisible mais inséparable compagnon de chemin. Dieu regardé, aimé, servi. "Que chacun demeure seul dans sa cellule ou près d'elle, méditant jour et nuit la Loi du Seigneur" nous dit la Règle du Carmel, invitant à vivre sans cesse ce cœur à cœur, cet écoute seul à seul de Celui dont on se sait aimé.

Comment vivent les carmes ?
On pourrait répondre en reprenant trois dimensions essentielles de leur vie :
  • en veillant dans la prière silencieuse : Au Carmel, un grand prix est attaché au silence et à la solitude. Un silence pour une rencontre, pour garder son cœur à Dieu, à travers les engagements, les activités apostoliques mêmes, comme une prière qui se continue, une amitié que rien ne peut briser. Chaque jour, les frères se retrouvent ensemble pour deux fois une heure (le matin et le soir) de prière silencieuse, appelée oraison. Rassemblés dans une même chapelle, ils prient là en silence, dans le secret de leur cœur, pour se tourner et se laisser habiter par le Seigneur qui les a appelés à écouter son Fils. "Je ne vous demande qu'une seule chose, Le regarder" nous dit notre Mère Sainte Thérèse d'Avila. Et Saint Jean de la Croix ajoute: "Regarde Le seulement parce que je t'ai tout dit et révélé en ma Parole qui est mon Fils, vous le donnant pour frère, compagnon, maître, prix et récompense". Ces deux heures d'oraison réorientent la vie du Carme vers l'essentiel, le préservant de l'agitation fébrile, entretenant l'attention amoureuse du cœur pour le Bien Aimé.
  • en communauté fraternelle : Les Carmes vivent dans un couvent, récitant au mêmes heures les offices liturgiques qui les rassemblent dans la chapelle, partageant les repas au réfectoire, se retrouvant lors des chapitres (réunions de communauté) pour revivifier leur vie et discuter des projets de la maison, ou encore lors des temps de détente chaque jour, appelés récréations. Solitude et vie commune sembleraient devoir s'exclure. Il en résulte au contraire un heureux équilibre de vie. La vie communautaire est un excellent antidote au risque de repli sur soi, à la menace de l'égocentrisme, et elle offre le moyen de vérifier en permanence l'authenticité du don de soi, la qualité de la charité fraternelle.
  • ND du Mt Carmel
    Notre Dame du Mont Carmel
  • dans un climat marial : Marie est "reine est beauté du Carmel". Depuis toujours, les anciens Carmes ont senti en Marie la mère, la sœur, l'amie, le modèle. Marie, silencieuse, "méditant toutes ces choses en son cœur". Marie, mère de vie, donnant Jésus au monde sans bruit. Marie sur les routes partant aider sa cousine Élisabeth, ou invitant à faire tout ce que dit Jésus à Cana, modèle de l'apôtre. Oui, le Carmel est bien "tout entier marial".
En dehors de ce climat de la vie du Carme, comment se passe concrètement une journée ?
Même si les horaires varient d'une communauté à une autre, d'un pays à l'autre, le contenu essentiel est partout jalousement conservé : la prière avant tout !
  • L'eucharistie est chaque jour pour le Carme sa plus intime oraison. C'est le lieu communautaire privilégié où, ensemble, on reçoit tout, on donne tout. C'est là que vraiment se construit la communion de tous. Toutes les divergences humaines sont à ce moment-là comme fondues dans un plus grand amour.
  • L'office divin, c'est la prière qui monde vers Dieu, comme un encens, de tous les points du monde. Elle jalonne les heures du jour. Depuis les laudes chantées au petit matin, jusqu'aux complies de la nuit, il n'est d'espace de temps qui ne soit habité par la prière.
  • L'oraison, prière complètement silencieuse, une heure matin et soir, attention amoureuse et paisible au mystère du Dieu vivant. C'est l'heure où le cœur du Carme, avec toute sa faiblesse, toutes ses blessures, toute sa confiance aussi, s'ouvre à la tendresse de son Père des Cieux. Heure de l'amitié intime avec Jésus, heure où sans que l'on s'en aperçoive, la grâce pénètre l'âme, la purifie et la transforme lentement.
  • Tout le reste du jour, qui est travail (essentiellement travail apostolique, mais aussi travaux intellectuels, travaux manuels, innombrables services communautaires), tout s'efforce d'être aussi oraison, c'est à dire union à Dieu à travers tout. Dans un couvent, on est toujours occupé à quelque chose. L'oisiveté est traditionnellement considérée comme le pire ennemi, en ce sens qu'elle ouvre la porte à tous les autres. Celui qui a donné son cœur à Dieu, met aussi tout son cœur à accomplir son travail en union avec Jésus. De nos jours, la vie de prière ne dispense plus d'aucune facture, et comme dit saint Paul , repris dans la Règle du Carmel, "celui qui ne veut pas travailler ne doit pas non plus manger".
  • Les repas sont à peu près ceux de tout le monde, avec toutefois une note discrète d'abstinence et de jeûne. Ils se prennent habituellement en silence, à l'écoute d'une bonne lecture ou d'une belle musique, ce qui est reposant.
  • Que je n'oublie pas les jours des fêtes ! Sainte Thérèse d'Avila les voulaient éclatants de joie. Elle n'hésitait pas à s'emparer de son tambourin et de ses castagnettes, et à danser, l'Enfant Jésus dans les bras. Suivant l'importance, la liturgie se fait plus festive, le repas aussi, et la récréation peut se prolonger.
  • Une dernière chose qui habite notre quotidien, c'est l'amour dont nous entourons nos anciens et nos malades. Ils sont les chouchous de la communauté, passant avant tout le reste. Ils apportent leur sagesse, leur expérience d'une longue vie, le vivifiant exemple de leur abandon et de leur sérénité, tandis que les plus jeunes mettent à leur service leurs forces encore neuves, en attendant que vienne leur tour...
Oui, il est doux et vivre en frères tous ensemble ! Mais ne va pas idéaliser ce quotidien dont je viens de te brosser rapidement l'esquisse. Tu comprends bien qu'on ne tend pas vers des horizons si lumineux sans quelque sacrifice de soi même. Mais n'est ce pas beau, justement, de faire d'un quotidien tout simple et ordinaire, un quotidien d'espérance et d'amour ? Se voir et se savoir rempli de misères n'est plus un handicap écrasant quand on sait aussi que, même avec ça, Dieu peut faire des merveilles. Oui, si pauvre que tu sois, tu peux, en te perdant dans le cœur de Dieu, sauver le monde. C'est surtout ça une journée au Carmel !
( D'après fr. Pierre Marie Salinguardes)

HISTOIRE DE NOTRE PROVINCE D'AVIGNON-AQUITAINE


Notre Province appartient à l’Ordre des Carmes Déchaux. Elle est le fruit de la fusion (1906) des deux Provinces d’Avignon et d’Aquitaine, fondées respectivement en 1617 et en 1641, puis restaurées en 1853 (Aquitaine) et en 1867 (Avignon). Exilée au début du siècle (1901-1920), elle s’est vite reconstituée en France. Distincte de la Province de Paris depuis 1932, elle regroupe actuellement sept communautés et compte environ 80 frères :

  • MONTPELLIER (Hérault), fondée en 1663 et restaurée en 1853 ;
  • LE BROUSSEY (Gironde), fondée en 1841 ;
  • ROQUEBRUNE (Var), fondée en 1948 ;
  • TOULOUSE (Haute Garonne), fondée en 1986,1998, 1999 ; 
  • FRIBOURG (Suisse), fondée en 1975 et rattachée à la Province en 1991 ;
  • TROIS RIVIERES (Canada), fondée en 2004 
  • Mission au SÉNÉGAL, fondée en 2001.

Vous trouverez une petite présentation de chacun de ces couvents sur la page COMMUNAUTÉS. Quelques dates et quelques noms, pour évoquer la participation de la Province à l’histoire religieuse et civile de la France depuis le XIXème siècle :
Dominique de saint Joseph
P. Dominique de St Joseph

  • 1839 : Le Père Dominique de Saint-Joseph (1799-1870), carme espagnol, restaure l’Ordre des Carmes Déchaux en France. Il assumera la charge de Supérieur Général de l’Ordre, à Rome, de 1865 à 1870. 
  • 1848 : Hermann Cohen (1820-1871), célèbre en tant que pianiste et disciple de Franz Liszt, entre dans l’Ordre peu de temps après sa conversion. Il assiste le Père Dominique dans son œuvre de restauration. Lors du conflit franco-prussien, il meurt en Allemagne, au service de prisonniers français. Tout au long du XIXème siècle, grâce à ses missionnaires, la Province exerce un important rayonnement apostolique, social et culturel en Palestine, aux Indes, en Espagne et en Angleterre.
  • 1880 et 1901 : Des lois anti-congréganistes occasionnent deux exils et la fermeture définitive de 11 couvents.
  • 1914-1918 : Cinq religieux (sur vingt mobilisés) tombent au champ d’honneur.
  • 1920 : Retour en France des religieux exilés en Belgique, Italie et Espagne.
  • 1932 : Séparation de la Province d’Avignon-Aquitaine en deux semi-provinces : Paris (France-Nord) et Avignon-Aquitaine (France-Sud).
  • 1947 : Chacune des deux semi-provinces de France devient Province à part entière.
Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
P. Marie-Eugène EJ
L’une des figures les plus marquantes de la Province, au XXème siècle, est le Père Marie- Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967). Homme de grande envergure spirituelle, il a assumé de multiples charges de haute responsabilité dans la Province et à Rome, au service de l’Ordre tout entier. Il a fondé, dans les années 30, un des premiers instituts séculiers de France (Notre-Dame-de-Vie) pour permettre à des laïcs de témoigner des valeurs de l’Évangile dans le monde, sans rien changer à leur statut social et professionnel. Le Père Marie-Eugène sera béatifié le 19 novembre 2016 à Avignon.

Au cours du XXème siècle, la Province a accueilli et formé les premiers carmes japonais, coréens, vietnamiens et malgaches. Des membres de la Province ont travaillé ou travaillent encore dans des communautés du Proche Orient (Irak, Égypte, Israël). La Province a fondé au Canada. Elle accueille également des frères étrangers pour des compléments d’études et des stages linguistiques.

La Province entretient des liens suivis avec les monastères des Carmélites, spécialement ceux qui sont implantés dans la plupart des départements de la moitié sud de la France. Des liens particuliers aussi avec plusieurs congrégations religieuses carmélitaines ayant des activités sociales et apostoliques en France ou dans des pays outre-mer. De même avec des instituts séculiers, et avec des Groupes de Vie Évangélique. Des membres de la Province organisent en divers lieux des conférences, des sessions d’exercices spirituels, qui s’adressent à des laïcs de toute condition. Plusieurs religieux coopèrent à la recherche intellectuelle, et à l’enseignement, publient des livres ou des articles, principalement en spiritualité, histoire, exégèse, théologie. Certains travaillent pour les deux revues Carmel et Vives flammes, ainsi que pour les Éditions du Carmel (Toulouse).

Parmi toutes les activités de la Province d'Avignon-Aquitaine signalons : La Mission au Sénégal, en pleine implantation Les Éditions du Carmel L'Institut Jean de la Croix, Institut de spiritualité De nombreux apostolats divers et variés : Pèlerinage marial de la famille du Carmel chaque année, groupes de jeunes, etc.

JALONS DE L'HISTOIRE DES CARMES


La naissance en Terre Sainte

L'Ordre du Carmel naquit au début du XIII° siècle d'un petit groupe d'ermites qui se rassemblèrent au mont Carmel, non loin de la frontière actuelle entre Israël et le Liban, au bord de la mer, pour y vivre à l'imitation de la Vierge Marie et du prophète Élie. Ils se consacraient à la méditation de la Loi du Seigneur dans la prière, la solitude, le travail manuel, la pénitence et la pauvreté. Ils furent obligés d'abandonner ce qui avait été le berceau de l'Ordre, car à cette époque des Croisades, l'insécurité régnait en Terre Sainte pour les chrétiens. Ils se réfugièrent dans leurs divers pays d'origine : Sicile, Angleterre, Province dans le sud de la France, Italie, et à partir de là, ils se répandirent peu à peu dans une bonne partie de l'Europe. Des circonstances aussi mouvementées entraînèrent comme conséquence une modification importante de leur genre de vie : d'ermites qu'ils étaient auparavant, ils s'assimilèrent peu à peu aux Ordres mendiants, dont font partie les franciscains ou les dominicains, habitant de préférence au cœur des villes et s'adonnant à la vie apostolique en union intime avec la vie contemplative. Ils se vantaient d'être fidèles en cela à leurs modèles de toujours, Marie et Elie.

L'apparition des Carmélites au XV° siècle

Thérèse d'AvilaVers le milieu du XV° siècle, un nombre important de femmes qui s'étaient consacrées à Dieu en se rattachant d'une manière ou d'une autre à l'Ordre du Carmel, donnèrent naissance aux Carmélites. Parti d'Italie et des Pays-Bas, le mouvement gagna la Bretagne où la bienheureuse Françoise d'Amboise fonda en 1464 le carmel de Vannes, avec l'aide du bienheureux Jean Soreth, alors prieur général et réformateur de son Ordre des Carmes. C'est dans un de ces jeunes monastères de Carmélites que Teresa de Ahumada (Sainte Thérèse d'Avila) entra à l'âge de vingt ans.

La Réforme thérésienne

En fondant le monastère de Saint Joseph d'Avila, sainte Thérèse était loin de penser qu'elle donnerait naissance à un Ordre masculin, issu de sa réforme. C'est pourtant ce qui arriva six ans plus tard, en 1568, à Duruelo, en Espagne, avec les pères Antoine de Jésus et Jean de la Croix. Le nouveau Carmel masculin était né, à la fois contemplatif et apostolique, avec un accent mis sur l'oraison en commun (prière silencieuse d'une heure le matin et le soir) et des petites communautés fraternelles. Grâce au dynamisme puissant que les deux saints donnèrent à la nouvelle famille religieuse, celle-ci put se répandre avec une rapidité extraordinaire, en
Jean de la CroixEspagne d'abord, puis en Italie, au Portugal, au Mexique, en France, et dans l'Europe.
Il ne faudrait pas croire cependant que cette réforme s'étendit à tout l'Ordre. En fait, celui-ci poursuivit son propre chemin. En 1593, les deux branches se séparèrent pour former deux ordres distincts : l'ancienne observance, communément appelée Grands Carmes, et la réforme thérésienne, ou Carmes Déchaux du fait que les frères s'étaient déchaussés pour mettre des sandales en signe de la réforme.

L'expansion

L'Ordre des Carmes Déchaux est aujourd'hui implanté dans les 5 continents. Il a suivi les implantations coloniales. Implanté très tôt au Mexique, des missionnaires espagnols fondèrent dans les Caraïbes puis en Amérique du Sud à la fin du XIX° et au XX° siècle. L'arrivée des Carmes en Amérique du Nord est récente et liée à la première guerre mondiale. Aujourd'hui les frères sont implantés tant aux États-Unis, qu'au Canada, où notre Province d'Avignon-Aquitaine a commencé à fonder en 1955. Le Mont Carmel, berceau de l'Ordre était tombé aux mains du Sultan musulman en 1291. Ce n'est qu'au XVII° siècle que le Père Prosper du Saint Esprit put rétablir une fondation sur le lieu d'origine. Le sanctuaire actuel du Mont Carmel accueille de nombreux pèlerins. Les fondations au Moyen Orient (Liban, Irak) datent de cette première expansion de l'Ordre hors des terres espagnoles au XVII° siècle. De même, la première maison en Inde fut fondée à Goa en 1620. L'Ordre est actuellement très vivant dans ce pays. Les fondations en Extrême Orient (Philippines, Japon, Australie, Corée, Taiwan, Indonésie, Singapour) datent du XX° siècle. La volonté de fonder en Afrique remonte à l'aube de la Réforme thérésienne. Mais la première maison du Congo ne dura que quelques années. Il fallut attendre une longue période avant le retour des Carmes en 1956. L'Ordre s'est peu à peu répandu dans divers pays d'Afrique (Burundi, Rwanda, Centre-Afrique, Cameroun, Burkina Faso, Malawi, Tanzani, Nigéria, Kenya, Afrique du Sud, Madagascar). Notre Province d'Avignon-Aquitaine vient de fonder au Sénégal.
('après fr. Joseph Baudry)
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LIENS CARMÉLITAINS